Histoire et objets publicitaires
Depuis de nombreuses années, l’objet publicitaire gagne du terrain et devient un vecteur de promotion dans de multiples secteurs. La banque, l’assurance, la presse, le domaine sportif, la téléphonie mobile, les marques de high-tech, le secteur de l’optique et le domaine médical ont tous recours aux objets publicitaires variés pour promouvoir leurs marques. Ce qui au départ a commencé par constituer un cadeau accompagnant un contrat ou un partenariat établi, est devenu un vecteur de promotion tous azimuts qui prends des formes variées, stylos, porte-clefs, bracelets, agendas, règles, ou encore clés USB. Des études précises menées par des sondeurs et des agences de publicité sont venues confirmer l’impact favorable et efficace de l’objet publicitaire sur les clients et les partenaires commerciaux. Aujourd’hui de nombreuses entreprises et de multiples annonceurs utilisent de plus en plus d’articles promotionnels conçus subtilement pour véhiculer les valeurs associées à leurs marques. Ce fort engouement favorise l’apparition d’objets originaux, fabriqués plus rapidement pour faire face à de nombreuses commandes, conçus de manière plus respectueuse de l’environnement, selon des normes imposées par l’union européenne.
L’objet publicitaire et le droit
Le législateur s’est peu à peu intéressé au domaine, venant réguler les montants des cadeaux offerts à titre publicitaire par les partenaires professionnels. La valeur maximum autorisée pour un cadeau publicitaire à été intimement liée à la valeur nette TTC de l’article acheté, cette dernière ne devant pas représenter plus de 7% pour un objet acquit d’une valeur inférieur ou égale à 80 euros. Le législateur à également imposer un étiquetage spécifique de l’objet publicitaire, stipulant qu’il s’agit d’un échantillon gratuit, d’un article ne pouvant pas être vendu et portant le nom de la marque qui effectue sa promotion via l’objet considéré. L’objet publicitaire revêt également un aspect fiscal, que le législateur est venu encadrer de manière précise. Chaque société peut bénéficier d’une déduction fiscale liée aux cadeaux à caractères professionnels. Chaque cadeau d’une valeur inférieure à 60 euros TTC, peut donner lieu à une récupération de la TVA payée lors de l’acquisition et à une inscription du montant des achats dans la colonne charges déductibles de la déclaration d’impôt de la société, si les dépenses ont été faites dans l’intérêt de la société.
Une profession qui s’organise
Une étude précise sur le secteur de la publicité à indiqué qu’en 2011, l’objet publicitaire représentait 4.4% du chiffre global généré par le secteur de la communication hors média, soit un montant de 1 milliard et 400 millions d’euros. Ce développement de l’objet publicitaire tous azimuts à obligé les professionnels du secteur à s’organiser. Petit à petit, des fédérations de la profession, et un syndicat de la profession consistant à commercialiser des objets publicitaires, sont apparus. Le principal syndicat, le Syprocaf, fait la promotion du savoir-faire des différents fabricants d’objets publicitaires. Son but est de défendre la profession, ses exigences en termes de qualité de confection et ses facultés d’adaptation aux nouvelles technologies et aux nouveaux désidératas des clients. La fédération française des professionnels de la communication par l’objet, au travers de son site Internet www.2fpco.com, fait désormais autorité en matière de gage de sérieux et de label de qualité quant à la production d’objets publicitaires auprès de très nombreux d’annonceurs. Les professionnels de la fédération française travaillent à pérenniser la réputation de média à part entière désormais acquise par l’objet promotionnel. Les différents acteurs du secteur de la fabrication d’objets publicitaires organisent également de nombreux salons qui attirent de plus en plus de visiteurs, ainsi que des forums consacrés aux dernières nouveautés technologiques et aux objets cultes.
Un véritable objet d’art
L’objet publicitaire est également entré au panthéon des objets cultes et des œuvres d’art moderne. A l’instar des tableaux, ou du mobilier historique, de plus en plus d’ouvrages sont consacrés aux objets publicitaires, comme le livre objets de pub : quand la réclame se fait objet d’art, ou le livre « 50 Marques Françaises, histoire et objets publicitaires » consacré aux cinquante plus grandes marques hexagonales dont la notoriété à grandi grâce aux objets promotionnels. Le site Internet wikipedia propose des rubriques dédiées à l’histoire de l’objet promotionnel et de nombreux blogs sur la toile relatent les toutes dernières créations ainsi que l’histoire des objets publicitaires cultes. Les avancées technologiques ont également contribué à l’expansion de l’objet publicitaire et à son entrée dans la catégorie des créations artistiques. La sérigraphie, l’infographie mais aussi le flocage sur des tissus variés, l’impression numérique de haute qualité et la gravure via des machines puissantes et précises ont permis d’augmenter conjointement la qualité des objets publicitaires et leur rythme de production. L’apparition de nouveaux matériaux, comme le silicone ou les résines de polymères de type ABS, à également permit de conférer aux différents objets promotionnels modernes un aspect personnalisable à loisirs qui séduit les clients. L’apparition de certains autres matériaux, biodégradables et non nocifs pour la santé humaine comme les encres naturels, coïncidant avec la période actuelle de forte sensibilisation aux différentes problématiques de développement durable, sont venus renforcer l’attirance des annonceurs pour la communication via l’objet bio, qui véhicule des valeurs écologiques en vogue.
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